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Qu’est-ce qui se passe au Mexique? #MexicoSOS

L’après-midi du 10 juin 2013, à Mexico capitale, une manifestation qui exigeait justice après 42 ans du “Halconazo” (coup des forces spéciales de represion de l’état) où des élèves survivants du mouvement des étudiants en 1968 ont été brutalement réprimées et tués par la police mexicaine, a été également réprimé.

Après une violente expulsion de la place principale de Mexico, le Zocalo, 29 manifestants ont été arrêtés, y compris des journalistes et des cameramen.

Deux personnes ont été grièvement blessées.

Depuis la confrontation du 1er Décembre, 2013 où la police mexicaine a dû libérer 114 prisonniers quand ses arrêts on été prouvés arbitraires, c’est la troisième manifestation où, malgré les recommandations de la Commission des droits de l’homme du district fédéral (CDHDF)

La police répète l’ mêmes abus :

l’encapsulation ou kettling, interdit dans plusieurs pays du monde. Des attaques avec des pierres sur les manifestants. Des arrestations arbitraires des passants.

La liberté d’expression en danger.

Il convient de noter que :

Le 1er mai 2013, lors d’une manifestation pacifique aux installations de l’entreprise de télévision, Televisa, les mêmes méthodes ont été utilisées par la police.

Le 1 Juin 2013, pendant une marche qui se dirigeait vers « Los Pinos » (résidence official du président mexicain) La police a intercepté et violenté des manifestants pacifiques, directement à l’intérieur de wagons du Metro à Tacubaya DF.

Le 4 Juin lors de une veille solidaire, dédié à la mémoire des, 49 petits enfants brûlés dans l’incendie de la crèche ABC à Hermosillo, Sonora, et contre l’impunité et corruption évidents dans le traitement de cette tragédie par les autorités, le lumières de l’ange de l’indépendance, lieu de la manifestation, ont été éteintes par la police et le gouvernement de la ville capitale.

Une campagne dans les réseaux sociales orchestré par l’état, de dénigrement contre les parents des enfants morts, a abouti à faire taire la contestation qui n’a pas fait écho dans les médias étrangères ou nationales.

À Nuevo Leon, dans le nord de Mexique, les autorités ont adopté une loi permettant d’emprisonner des utilisateurs des réseaux sociaux qui soient accusés de « harcèlement »

Enrique Peña Nieto Président a publié un projet de loi qui tache de terrorisme les manifestations et événements sociaux tels que ceux des professeurs en protestation en avril cette année.

Mexique connaît une escalade de la violence et des attaques contre la liberté d’expression et de manifestation très graves.

Nous demandons l’appui et le support des médias internationaux, des blogueurs et des citoyens du monde à mettre leurs yeux sur notre pays et nous aider à garantir la liberté d’expression.

Sincèrement.

Les élèves, les membres du # YoSoy132, des journalistes.  #MexicoSOS

Traducción: @milcmx